Un plan de réforme du financement l’apprentissage est entré en vigueur au 1er juillet 2025. Un dossier de presse (à télécharger ici) présente les différentes mesures.
Une réforme articulée autour de deux grands objectifs
Pour répondre aux enjeux d’insertion dans l’emploi des apprentis, de réponse aux besoins de l’économie et de soutenabilité financière des mesures, la réforme de l’apprentissage repose sur deux piliers :
- La priorisation des financements de l’apprentissage en fonction des besoins du marché du travail ;
- L’amélioration de la soutenabilité et le modèle financier de l’apprentissage.
Ces deux piliers sont le fruit des concertations et de la volonté de mieux associer les branches professionnelles au repérage des formations à privilégier.
L’ANALYSE DU CEREQ SUR LES PARCOURS DE FORMATION DANS LES E.B.E :
Les « Entreprises à But d’Emploi (EBE) » qui se développent dans le cadre des expérimentations , désormais largement confortées, des « Territoires zéro chômeur de longue durée », ont donné lieu à une mission d’observation et d’évaluation dont le CEREQ rend compte (Rapport à télécharger ici).
Pour avoir plusieurs d’entre nous engagés sur ce terrain, tant dans le mouvement TZCLD qu’avec nos amis de PRO-SAPIENS et de LA FABRIQUE de Lille (dont les témoignages ont déjà donné lieu à une « Conversation Professionnelle »), ADevComp tenait particulièrement à mettre cette étude à disposition.
UN « BAROMETRE DE L’ETAT DU TRAVAIL 2025 » :
Si l’on veut engager des débats et/ou s’engager dans des transformations du travail, autant le faire en s’appuyant sur des données solides. C’est ce que la Confédération CFDT a souhaité faire, en commanditant une enquête menée par l’institut de sondage VERIAN, en mars 2025, auprès de 1 003 répondantes et répondants (issu-e-s du privé et des trois fonctions publiques, de taille d’entreprises et d’âges variés, et à parité) …
Cette étude se veut en complément d’un document revendicatif, paru en janvier 2025 « Le travail que nous voulons »[1].
Il est intéressant et important sans doute de considérer quelles sont les questions soulevées par cette enquête qu’on retrouvera et sur lesquelles le syndicat met l’accent, en relevant notamment ces points :
« Comment se portent les travailleurs et les travailleuses en 2025 ? Quel est leur état d’esprit ? Leur rapport au travail ? » (…)
« La question de la reconnaissance reste au cœur des aspirations, quels que soient le secteur ou la catégorie de travailleurs. » (…)
« Enfin, face aux évolutions que traverse le monde du travail, à travers notamment l’Intelligence artificielle (IA) et la transition écologique, les travailleurs ne sont toujours pas assez accompagnés ni associés pour faire face à ces changements. »
[1] « Le travail que nous voulons » : https://www.cfdt.fr/le-travail-que-nous-voulons
